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C’est une des maladies les plus courantes sur nos gazons sportifs, mais aussi une des plus dévastatrices, car elle a une capacité de développement très rapide (surtout suite à la tonte et au piétinement). Elle se caractérise par des taches sur les feuilles en forme de brûlures de cigarette et se développe par des températures diurnes supérieures à 20°c, des nuits fraîches et une humidité au sol importante. Le Dollar Spot est extrêmement destructeur du fait qu’il ne permet aucun renouvellement du système racinaire (ce qui occasionne l’effet de taches creuses).

Au-delà de son aspect très peu esthétique, le phénomène de creusement qu’elle génère est probablement la plus grande gêne occasionnée au niveau du jeu. Plus la maladie se répand, plus la balle rebondit jusqu’à rendre impraticable les surfaces totalement dépourvues de gazons.

Les Greenkeepers mettent en place des mesures dites IPM (Integrated Pest Management) qui consistent en :

  • Contrôle de l’humidité au sol (en éliminant la rosée au sol).
  • Gestion très stricte de l’arrosage (via un contrôle de l’humidité avec des sondes hygrométriques).
  • Un bon équilibre de la fertilisation avant l’entrée en saison chaude.
  • Une bonne aération du sol.
  • Des sablages fréquents.
  • Une bonne gestion du niveau du feutre (matière organique en surface).
  • Des sursemis très réguliers (afin de recoloniser les zones dégradées par la maladie).

Toutefois, malgré toutes ces mesures, aucun résultat d’éradication total n’existe. En tant que golfeur, vous pouvez aider à ralentir la propagation. Comment ? En nettoyant régulièrement vos chaussures avec de l’eau oxygénée... et en acceptant, même si cela peut être contrariant, les mesures de greens "d'hiver", même en été !

Merci à vous !

Ci-dessous des clichés des greens des trous 5 et 6 aujourd'hui 04 septembre...à Houlgate !

Photos associées : LE DOLLAR SPOT


Commentaires

Gilbert LEGRAVERAND le mercredi 04 septembre à 16:39
merci pour ces renseignements, c'est vrai que nos greens sont bien malades
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